Une édition très spéciale de La Planète Bleue cette semaine consacrée aux "reprises exotiques". Quatrième opus de cette série devenue culte, vous êtes nombreux à les rechercher, on a entendu parlé de trafics, d'échanges de fichiers… Alors, pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents, de quoi s'agit-il ? Faillite de la créativité aidant, les reprises deviennent un genre à part entière. C'est que la reprise compile deux avantages énormes : le plaisir d'un titre déjà connu, qu'on aime bien, et ce petit frémissement d'excitation qu'apporte la découverte d'une nouvelle version, presque le plaisir de la nouveauté. Une conjugaison imparable côté auditeur, un vrai soulagement côté compositeurs à court d'idées, et un truc rassurant, comme on les aime dans les maisons de disques... Seule exception à cette débandade créative, la reprise exotique, la délocalisation géographique ou temporelle, dont La Planète Bleue s'est fait une spécialité depuis des années. Ici, il s'agit d'un vrai travail de re-création, qui fait appel à l'inventivité fertile d'artistes des coins du globe, qui n'hésitent pas à propulser des standards du rock, du reggae ou du funk, dans des versions parfaitement insensées. Un tour du monde inventif qui nous conduira cette semaine de Londres à Tokyo, de Tuva à Bordeaux, du Brésil en Floride, du Mali en Roumanie via New York city, bienvenue sur la Terre ! Et n'oubliez pas : la semaine suivante... la 600e de La Planète Bleue !