Cette semaine, nous allons voir comment les technologies numériques réduisent notre vision du futur, pour nous figer dans le temps présent. Nous sommes constamment interrompus par des coups de fil, des mails, des SMS, nous n'avons plus de temps pour rien, et nous sommes définitivement incapables de ne faire plus qu'une chose à la fois. Cette évolution mentale n'est pas sans conséquence sur nos vies, sur notre avenir et sur notre façon d'envisager la politique... Les passionnés de science-fiction, ceux qui croient aux ovnis et aux petits hommes verts se sentent, chaque jour qui passe, de mois en moins seuls. Grâce aux progrès spectaculaires de l'observation spatiale, ils sont rejoints par une grande partie de la communauté scientifique. Plus étonnant, les pontes de l'économie mondiale les rejoignent aussi. Au dernier sommet de Davos, une commission très officielle a invité les dirigeants et les peuples de la Terre à se préparer à la découverte d'une vie extraterrestre dans les dix prochaines années... La chronique "La Nostalgie du Futur", qui vous raconte la véritable histoire des musiques nouvelles, va vous présenter aujourd'hui un album oublié, qui est pourtant l'une des plus belles rencontres afro-techno de l'histoire des musiques noires. Sur ce disque, le Camerounais Manu Dibango était entouré par Herbie Hancock, Bill Laswell, Bernie Worrell, Wally Badarou et Aiyb Dieng. Une véritable splendeur primitive et futuriste... Le travelling sonore va nous conduire cette semaine de Sibérie en Californie, de Hambourg à Berlin, de Milan à Beyrouth, de Paris à Montréal, de Mongolie au Cameroun, bienvenue sur la Terre !